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PRESSE

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Le Populaire du centre du 20 mars 2018

Édition du 20 mars 2018

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Le Populaire du centre du 19 mars 2018

Édition du 19 mars 2018

La dernière génération des combattants hauts-viennois d'Algérie s'éteint

Ce lundi, à 11 heures, une cérémonie rendra hommage à Limoges aux soldats de Haute-Vienne tombés en Algérie. 56 ans après le cessez-le-feu, que reste-t-il des « anciens » ?
Qui sont ces anciens d'Algérie qui vont honorer lundi la mémoire de leurs camarades tombés de 1952 à 1962 ? Quelques engagés, mais surtout une immense masse d'appelés du contingent contraints d'effectuer un service militaire de 28, voire 30 mois… en pleine guerre !

Deux tiers des hommes  de plus de 75 ans !

Jérôme Durix, le responsable de l'office national des anciens combattants (ONAC) de la Haute-Vienne, estime qu'« il y a eu autour de 15.000 anciens combattants d'Algérie en Haute-Vienne. » 15.000 anciens combattants, cela représente plus des deux tiers des hommes de l'actuelle classe d'âge des plus de 75 ans !
« Un certain nombre d'anciens d'Algérie n'ont jamais obtenu la carte du combattant, précise Jérôme Durix. Au début, elle était réservée aux militaires de carrière. Ce n'est qu'à partir de 1974 que les appelés ont pu y prétendre. Mais les conditions étaient draconiennes. Elle se sont assouplies depuis, mais combien sont morts avant de l'avoir demandée… »
Césure. « L'essentiel des troupes est à la Fnaca (*) et ce sont surtout des appelés, souligne Jérôme Durix. Les autres, essentiellement des militaires de carrière, ont rejoint des cercles, des unions ou des amicales régimentaires. Il y a une vraie césure entre les militaires de carrière et les appelés […] Ce n'est pas la même culture. Il y en a un qu'on est allé chercher chez lui, on lui met un fusil dans les mains et on l'envoie se battre. L'autre est un militaire de carrière. C'est son choix, son métier. »
Érosion. Le responsable de l'office des anciens combattants de la Haute-Vienne constate : « les effectifs des anciens combattants d'Afrique du Nord ont beaucoup baissé ces dernières années. Sans parler d'effondrement des effectifs, il y a un phénomène d'érosion dû à la loi démographique naturelle. Les anciens d'AFN sont nombreux dans les colonnes des avis d'obsèques du Populaire et une salle pleine d'adhérents n'a pas la même allure qu'il y a quinze ans… La tranche d'âge des anciens d'Algérie est aujourd'hui de 75 à 85 ans. Mais ils sont encore actifs et c'est une génération bien présente. »
Mémoire. Pour le moment, la Fnaca revendique encore plus de 300.000 adhérents au niveau national, dont 4.200 en Haute-Vienne. Son président, Jean-Maurice Degot, reconnaît que « nous sommes une association vieillissante, mais nous organisons encore de très nombreuses activités. Mais l'adhésion des veuves ne compense pas la disparition des anciens combattants. Du coup, on constate une chute des effectifs dans certains comités locaux et on est parfois obligé d'en supprimer et de procéder à une réorganisation au niveau du secteur » ( la Haute-Vienne en compte 6). Jean-Maurice Degot espère aussi voir un peu de sang neuf entrer à l'association et compte sur les jeunes et leurs enseignants pour reprendre le flambeau de la mémoire, notamment au travers du service GAJE de la Fnaca 87 : Guerre d'Algérie Jeunesse enseignement.

Une étape charnière

« Ils sont à une étape charnière de leur histoire, s'inquiète Jérôme Durix : ils sont encore suffisamment nombreux pour peser sur les débats de société, mais je ne sais pas comment ça va se passer d'ici quatre ou cinq ans… ». Il espère que l'inéluctable recomposition des réseaux mémoriels ira dans le sens du consensus. À l'image du mémorial de Limoges, au pied duquel se tiendra la cérémonie départementale lundi matin : « ce projet a été inauguré en 2007, se souvient-il. Dix ans déjà ! La structure ad hoc qui avait été constituée pour porter sa construction rassemblait 18 associations, avec des anti et des pro-19 mars ( lire ci-dessous). Et on est parvenu à dépasser les divisions pour la réalisation d'un objectif commun. »

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Le Populaire du centre du 16 février 2018

Édition du 16 février 2018

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Le Populaire du centre du 03 janvier 2018

Édition du 03 janvier 2018

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Le Populaire du centre du 07 décembre 2017

Édition du 07 décembre 2017

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Le Populaire du centre du 06 décembre 2017

Macron en Algérie

pour "une nouvelle relation" apurée du passé

Site du populaire du centre
Emmanuel Macron effectue mercredi une visite sensible en Algérie, où il va réaffirmer "la relation particulière" entre Paris et Alger tout en essayant de dépasser les contentieux de la colonisation, comme il l'a fait la semaine dernière en Afrique.
Cette "visite d'amitié et de travail", et non "d’État", durera une douzaine d'heures et sera marquée par une rencontre avec le président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, dans sa résidence médicalisée de Zéralda, dans la banlieue ouest d'Alger.
Affaibli par les séquelles d'un AVC survenu en 2013, qui a affecté sa mobilité et son élocution, le président Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, reçoit peu de dignitaires étrangers.
Comme il en a l'habitude dans ses déplacements, Emmanuel Macron ira aussi à la rencontre de la population lors d'une "déambulation" dans le centre d'Alger.
Il "bénéficie d'une très bonne image en Algérie", croit savoir l’Élysée, en précisant que le chef de l’État s'y est rendu à plusieurs reprises lorsqu'il était ministre de l’Économie.
"Les visites en Algérie des présidents français sont une tradition" en début de mandat et "y déroger paraît impensable" car "la symbolique continue de jouer un rôle important dans le rapprochement entre les deux pays", souligne Mansour Kedidir, chercheur algérien en sciences politiques.
Mais, en raison de sa brièveté, ce déplacement présente surtout, selon le quotidien francophone El Watan, "tous les attributs d’une visite de bienséance politique" qui permettra à Emmanuel Macron "de solder sa dette envers l’Algérie qui a mal vécu le fait qu'il ait privilégié le Maroc à l’Algérie pour sa première visite officielle dans la région".
La dernière visite de M. Macron à Alger, durant la campagne présidentielle, reste dans les mémoires puisqu'il y avait qualifié la colonisation française (1830-1962) de "crime contre l'Humanité".
Ces propos avaient été bien accueillis en Algérie mais fortement critiqués en France par la droite et l'extrême droite.
"La question de la mémoire" sera abordée lors de la visite, indique l’Élysée, mais "autant Paris qu'Alger avancent prudemment sur ce dossier", a résumé dimanche le quotidien algérien Liberté.
Il s'agit surtout pour Emmanuel Macron, premier président de la Ve République né après la Guerre d'Algérie, de "tourner la page" et de "construire une nouvelle relation", selon l’Élysée.
Face à la colonisation, "ni déni, ni repentance. On ne peut pas rester piégé dans le passé", a-t-il proclamé la semaine dernière lors de sa tournée en Afrique de l'ouest.
- "Difficultés" économiques -
Les Algériens attendent cependant un geste, comme celui du retour de crânes de résistants algériens tués dans les années 1850 qui sont conservés au Musée de l’Homme à Paris ou de celui d'un canon qui défendait le port d'Alger et trône à l'arsenal de Brest.
En 2012, la reconnaissance par François Hollande des "souffrances" infligées par "la colonisation française" avait permis de réchauffer les relations entre Paris et Alger, qui restent cependant compliquées et passionnelles.
Pour Paris, l'une des priorités est de redynamiser les échanges économiques alors que la France a laissé sa place de premier fournisseur de l'Algérie à la Chine, très offensive en Afrique, et que des entreprises espagnoles, italiennes ou turques prennent des parts de marché.
"L'Algérie représente un potentiel économique considérable dans tous les domaines", souligne l’Élysée, tout en reconnaissant des "difficultés liées notamment au climat des affaires". Les secteurs de l'automobile, avec l'ouverture d'une usine PSA à Oran, de la pharmacie et de l'agroalimentaire sont jugés prioritaires.
La France reste cependant le premier investisseur hors hydrocarbures et le premier employeur étranger en Algérie, avec 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects pour environ 500 entreprises.
Mais le contexte budgétaire est actuellement délicat, le pays subissant de plein fouet depuis 2014 la chute des prix du brut, qui assure 95% de ses recettes extérieures.
La sécurité régionale et internationale figurera également au menu des discussions, avec notamment les crises libyennes et au Sahel ainsi que la lutte contre le terrorisme.
Après avoir rencontré le Premier ministre Ahmed Ouyahia, des représentants de la société civile et la communauté française, M. Macron s'envolera en fin de soirée pour le Qatar, où il est attendu jeudi pour une visite officielle de quelques heures.
AFP
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Édition du 06 décembre 2017

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Le Populaire du centre du 08 novembre 2017

La FNACA de Limoges fait le point

Assemblée Générale

L'assemblée générale du comité Fnaca de Limoges s'est tenue dimanche 5 novembre à la salle Jean-Pierre Timbaud.
Le Comité départemental était représenté par Maurice Degot, Raymond Vincent et Jean-Pierre Gaildraud.
Après la remise des cartes, le président du comité de Limoges, Jean-Louis Beullé, a ouvert la séance en souhaitant la bienvenue à tous, les remerciant de leur présence, tout en souhaitant un prompt rétablissement à tous les absents malades.
Après l'énoncé des noms des treize camarades disparus au cours de l'année, une minute de silence a été observée. La parole a été donnée à Raymond Vincent, secrétaire, pour le rapport d'activité : le congrès à Nieul, la participation à toutes les commémorations.
Appel aux dons… Edward Jasinski a présenté la situation des finances et a fait part des difficultés. Le vérificateur aux comptes Marcel Routhiau est intervenu et a félicité le trésorier lui donnant quitus. Le bureau a relevé la baisse progressive, mais constante, du nombre d'adhérents ce qui entraîne une diminution des ressources du comité. Par ce fait, le comité remercie les généreux donateurs.
… et aux adhérents. Il a aussi été demandé aux adhérents de bien vouloir s'investir dans le bureau. En effet, un appel est lancé à tous ceux, isolés, qui ont participé à la guerre d'Algérie ou en Afrique du Nord afin de rejoindre la grande famille de la Fnaca.
Maurice Degot a ensuite donné des informations sur le congrès départemental de Nieul concernant la demi-part, le budget et la place des veuves. Une intervention de Jean-Pierre Gaildraud a captivé l'auditoire avec son sujet « L'argot militaire dans l'armée des tranchées pendant la guerre 14-18 aux djebels algériens ». Cette intervention a rappelé le devoir de mémoire et la nécessité de multiplier les actions mémorielles en direction des établissements scolaires, ce qui reste prioritaire.

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Le Populaire du centre du 12 novembre 2016

Le plus important comité FNACA du département en

Assemblée Générale

Le plus important comité Fnaca de la Haute-Vienne, celui de Limoges, a tenu son assemblée générale dimanche 6 novembre à la salle Blanqui.
Avec ses 441 adhérents, le comité Fnaca de Limoges est le plus important de la Haute-Vienne. Après la remise des cartes, le président du comité de Limoges, Jean-Louis Beullé, a souhaité la bienvenue aux nombreux adhérents et personnalités présents. Une minute de silence a été observée après l'énoncé des noms des quatorze camarades disparus au cours de l'année.
Le secrétaire, Raymond Vincent, a retracé les activités du comité et le trésorier, Édouard Jasinski a expliqué le rapport financier faisant part des difficultés rencontrées pour équilibrer le budget, avec des craintes pour l'avenir. Les vérificateurs aux comptes ont ensuite donné quitus au trésorier.
Robert Brégeras, représentant Jean-Pierre Gaildraud excusé, a rappelé la mission de la commission mémoire-histoire, ses activités au plan national et départemental. Il a évoqué le devoir de mémoire et la nécessité de la transmission envers les jeunes générations, sans oublier l'attachement indéfectible au 19 mars.
Permanences
Enfin, Maurice Degot, président départemental, a parlé en détail des dernières informations suite au congrès national de Bourg-en-Bresse, et a insisté sur la demi-part accordée dès 74 ans au lieu de 75 ans et des OPEX.
Pour conclure, le président a rappelé les horaires des permanences qui sont assurées de 14 h à 15 h 30 les 1 er et 3 e mardis du mois au siège (*). Celles-ci sont instaurées afin de recevoir tous les anciens d'AFN qui le désirent et notamment ceux qui se sont isolés volontairement du monde combattant et qui bénéficient des avantages obtenus au cours des 54 années écoulées, eu égard à la reconnaissance due à tous ceux qui ont œuvré sans compter pour l'aboutissement des revendications. « Il serait bon que nous soyons nombreux pour exprimer nos droits après avoir fait notre devoir ». Jean-louis Beullé a remercié l'assistance avant de convier tout le monde au pot de l'amitié. 

(*) 40, rue Charles-Sylvestre, rez-de-chaussée, salle n° 4 à Limoges.

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Le Populaire du centre du 09 novembre 2015

Le comité F.N.A.C.A de Limoges a tenu son

Assemblée Générale

Le comité F.N.A.C.A de Limoges, Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie-Maroc-Tunisie, s'est réuni en assemblée générale, hier.
Avec ses 453 adhérents, ce comité F.N.A.C.A. reste le plus important de la Haute-Vienne. « Notre action essentielle est le devoir de mémoire », affirmait Robert Bregeras, vice-président délégué du comité, lors de l'assemblée générale.
Son outil privilégié de transmission est une exposition de 35 panneaux qui circule dans les communes. Elle présente l'histoire coloniale de l'Algérie, de ses débuts en 1830 à la fin de la guerre, commencée en 1954 et achevée le 19 mars 1962.
En 2015, cette exposition a été présentée à Saillat-sur-Vienne et Saint-Genest-de-Roselle. Elle est proposée par la commission GAJE du comité (Guerre Algérie jeunesse enseignement). Elle s'accompagne de conférences données par son responsable et auteur de nombreux livres sur le sujet, Jean-Pierre Gaildraud.
Une réunion de secteur a aussi marqué l'année. Elle s'est tenue à Limoges et réunissait des comités de la Haute-Vienne, de la Corrèze, de la Creuse et du Cantal. « Dans ce cas, nous échangeons sur les problèmes dans nos comités. Puis, nous faisons remonter nos observations au niveau national », expliquait Robert Bregeras.
« Actuellement, l'action au plan national est de veiller au maintien des acquis. Dans un contexte d'économies faites par le gouvernement, il peut s'agir de conserver la demi-part fiscale admise pour les anciens combattants et leurs veuves au-delà de 75 ans. »
Le vice-président le déplore : « La F.N.A.C.A doit venir de plus en plus souvent en aide à des anciens combattants en difficulté. Les prix augmentent en effet mais les retraites ne sont pas revalorisées. »
Le comité souffre d'une fragilisation financière. « En raison de l'âge des anciens combattants, nous ne pouvons plus organiser de thé dansant rémunérateur. Outre les cotisations, nous dépendons des dons des adhérents. » Il est vrai que par le passé le comité a compté jusqu'à 1.000 adhérents. Avec leur disparition, les effectifs s'amenuisent.

Muriel Mingau

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Le Populaire du centre du 22 janvier 2014

Christian Elis décoré de la médaille militaire

Édition du 22 janvier 2014
Le médaillé au centre, entouré à gauche de Jean-Louis Beullé, président du comité de Limoges.
A droite, Robert Brégéras, vice-président.

Un adhérent de la FNACA (Comité de Limoges), Christian Elis, vient d'être décoré de la médaille militaire.
Cette dernière lui a été remise par le colonel Christophe Szolyga. Les nombreuses démarches effectuées par la FNACA viennent donc d'aboutir, au bout de 50 ans. Et ceci grâce à un document officiel datant du 26 avril 1956, émanant de l'état-major de la 10 e Région militaire, 2 e division d'Infanterie motorisée (DIM) basé à Guelma en Algérie.
Dans ce document, le général Beaufre, commandant la 2 e DIM, cite à l'ordre du régiment, Elis Christian, soldat de 2 e classe au 153 e RIM, 4 e Compagnie, en ces termes : « Soldat calme et courageux qui n'a cessé de payer de sa personne au cours de dix mois d'opérations. S'est distingué une fois de plus, le 3 avril 1956, au cours d'un accrochage sur l'Oued Touila (Douar Soukiès, Département de Bône). Voltigeur de tête, entraînant ses camarades à sa suite, s'est élancé sur le flanc d'un groupe de HLL Par son mordant, a contribué à désunir l'adversaire… »

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Le Populaire du centre du 19 novembre 2014

La Fnaca a réuni ses membres dimanche à Limoges

Assemblée Générale

Dimanche matin s’est tenue la 43 e assemblée générale de la Fnaca. Un comité avec une trésorerie fragile, mais qui souhaite encore renforcer le travail de mémoire.
Le comité Fnaca de Limoges a tenu son assemblée générale dimanche matin, salle Blanqui, en présence de Rémy Viroulaud, adjoint au maire en charge de la mémoire de la ville.
Après avoir observé une minute de silence pour les huit camarades disparus au cours de l'année 2013-2014, le secrétaire, Raymond Vincent, a fait l'inventaire des activités du comité sur l'année écoulée. Le trésorier Edouard Jasinski a détaillé les finances qui connaissent quelques difficultés. Pour remplir à nouveau les caisses, le comité va organiser de nouvelles animations (un thé dansant est prévu dimanche prochain à Landouge, de 15 heures à 20 heures).
Le président départemental, Maurice Degot, a fait voter le renouvellement des membres du bureau dans son intégralité. Il a rappelé aussi les horaires des permanences assurées les 1 er et 3 e mardis du mois. Celles-ci sont instaurées « afin de recevoir tous les anciens d'AFN qui le désirent », notamment ceux qui se sont isolés du monde combattant et qui bénéficient des avantages. « Il serait bon que nous soyons nombreux pour exprimer nos droits après avoir fait notre devoir », appuie le président.
Jean-Pierre Gaildraud, représentant de la guerre d'Algérie jeunesse enseignement (GAJE), a fait revivre à l'assemblée son voyage en Algérie en avril dernier, dans la démarche d'un travail de mémoire. Rémy Virouleaud, représentant la mairie, s'est dit « ému » par ce témoignage. « Je suis attentif à tout le poids de l'histoire que vous représentez en tant qu'anciens combattants », a-t-il souligné.
À la fin de l'assemblée générale, le président du comité a déploré une perte des adhérents (475) mais se réjouit « qu'après toutes ces années », François Hollande a « enfin reconnu officiellement le 19 mars comme la date de la fin du conflit. »
Aline Combrouze

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Le Populaire du centre du 28 novembre 2013

Le comité de Limoges travaille le devoir de mémoire

 Assemblée Générale

Le comité FNACA de Limoges a tenu son assemblée générale le 10 novembre. Fort de 495 adhérents, c'est le plus important de la Haute-Vienne.
Le président, jean-Louis Beullé, a remis les cartes. Une minute de silence a été observée pour les 21 camarades disparus au cours de l'année 2012-2013.
Après les rapports de la secrétaire, Danielle Gransagne, et du trésorier, Edouard Jasinski, qui a fait part des difficultés pour équilibrer le budget, Robert Bregeras (GAJE) a invité à une réflexion sur le devoir de mémoire inhérent à la guerre d'Algérie.
Maurice Degot a évoqué le congrès départemental des 12 et 13 octobre à Rochechouart, les avancées obtenues par la FNACA (retraite, demi-part supplémentaire à partir de 75 ans, les veuves, l'aide différentielle versée aux conjoints survivants les plus démunis, etc).
Christian Elis, adhérent au comité de Limoges, cité à l'ordre du régiment, a reçu la médaille militaire le 11 novembre.
Les permanences sont assurées les premier et troisième mardis de chaque mois, de 14 heures à 16 heures. Elles sont destinées à tous les anciens d'AFN qui le désireraient, notamment ceux qui se sont isolés volontairement du monde combattant.
A l'issue de la séance deux diplômes ont été remis : le diplôme d'honneur pour services rendus à la fédération à Gérard Sénamaud ; le diplôme de porte-drapeau à Paul Raynaud qui représente le Comité de Limoges depuis 1978.

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Le Populaire du centre du 19 novembre 2012

Assemblée générale de la FNACA section Limoges

Le comité de la FNACA Limoges a tenu son assemblée générale, à la suite de laquelle les cartes pour l’année 2013 ont été remises.
Après l'énoncé des noms des treize camarades disparus en 2012, une minute de silence a été observée pour rendre hommage à leur mémoire. Raymond Vincent, le secrétaire, a lu le rapport moral concernant les diverses activités : commémorations, exposition relative au 50 e anniversaire, manifestations festives, réunions de secteur… Édouard Jasinski, le trésorier, a expliqué les difficultés rencontrées pour équilibrer le budget, qui se solde malheureusement par un léger déficit, obligeant à puiser dans les réserves. L'assemblée a entériné les rapports.
Alors que Jean-Pierre Gaildraud, un des responsables de la commission GAJE, a invité à une réflexion sur le devoir de mémoire inhérent à la guerre d'Algérie, Maurice Degot, le président du comité départemental, a évoqué les résultats du Congrès de Bastia, ainsi que l'adoption, jeudi dernier, par le Sénat d'une loi consacrant le 19 mars 1962 Journée nationale du souvenir en mémoire aux victimes françaises civiles et militaires mortes durant la guerre d'Algérie. Toutefois, les sénateurs du groupe UMP ont saisi le Conseil constitutionnel, considérant que les articles 3, 24 et 45 de la Constitution ainsi que l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme, ont été violés à l'occasion de la discussion parlementaire de cette loi.
Pour conclure, Jean-Louis Beullé, le président, a rappelé les horaires de permanences (1 er et 3 e mardi de chaque mois de 14 heures à 16 heures), « qui sont instaurées afin de recevoir tous les anciens d'AFN, notamment ceux qui se sont isolés volontairement du monde combattant et discuter sereinement de tout ce qui a été obtenu au cours de ces 50 années, notamment la retraite du combattant, perçue par tous, eu égard au respect et à la reconnaissance dus à tous ceux qui ont 'uvré sans compter pour l'aboutissement de nos revendications. Aujourd'hui se profile une dernière ligne droite. Il serait bon que nous soyons plus nombreux pour exprimer nos droits après avoir fait noter devoir », a souligné le président.
Anne-Marie Muia

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Le Populaire du centre du 19 mars 2012

La dernière génération du feu

Édition du 19 mars 2012


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