AU REVOIR - Jean LEBEAU
Hospitalisé à la maison de repos de Verneuil sur Vienne, après bien des souffrances, Jean LEBEAU nous a quittés le 10 octobre 2019. Après des études secondaires, Jean, comme tous les jeunes de son âge doit effectuer
son service militaire. Incorporé dans une unité de l'armée
de l'air à ORAN, loin de son pays, loin de sa famille, il connait ces moments de découragement, de stress et de peur. Notre nation est en guerre et le danger est
présent à tout instant. A
son retour en métropole, très attiré par les perspectives que lui offre un emploi à la S.N.C.F., Jean
va suivre un stage de formation qui va lui permettre de se familiariser avec l'entretien et la conduite
de ces rutilantes motrices imposantes. Dans un premier temps, à la tête d'une petite
équipe, sa direction
lui confie la surveillance et l'entretien des voies.
Très vite, devant son sérieux,
sa ténacité et son sens des responsabilités, il est nommé conducteur d'un train de marchandises puis conducteur d'un train de voyageurs.
Mais, c'est quelques années avant sa retraite
professionnelle, qu'il connaitra l'apothéose de sa carrière
: il est désigné pour conduire ce train, ô combien prestigieux qui à l'époque bat les records
de confort et de vitesse
: le CAPITOLE. A son retour d'Afrique du Nord, Jean LEBEAU adhère à la FNACA qui vient de se créer pour la défense
des droits de la troisième
génération du Feu. Durant de nombreuses années
il s'investit au sein du comité de Limoges qui s'est sans cesse félicité
de ses suggestions, de ses remarques et du sérieux
avec lequel il a toujours procédé à la mission
qui était la sienne : assurer la comptabilité et tenir à jours la liste des adhérents.
Pour ces actions qu'il a menées brillamment jusqu'au dernier jour, tous
ceux qui l'ont connu, tous ceux qui ont partagé
avec lui ces moments d'amitié
et de fraternité sont marqués par la tristesse et le recueillement. Et tous, que ce soit les camarades du bureau du comité de Limoges ou l'ensemble de ses adhérents
présentent à sa famille,
à ses proches,
et en particulier à sa
compagne, Marie Jeanne qui l'a assisté
quotidiennement durant des années et jusqu'à
la fin, leurs très sincères condoléances.

Merci Jean, pour l'exemple que tu nous donnes et sois assuré que nous ne t'oublierons pas.
Pour le bureau, Monsieur
Denardou.
**********************************************************************
**********************************************************************
Extrait du journal L'Ancien d'Algérie n° 579 août / septembre 2019